Soirées Fantastiques

Un Spectacle de magie unique au monde, à Paris

Laurent Beretta et l'oranger en plein spectacle de magie , automate inspiré de Robert Houdin

Le temps d’une « Soirée fantastique »

Laurent Beretta fait revivre le prestige et l’inventivité du Tout-Paris de Robert-Houdin, le plus célèbre magicien du XIXe siècle. Du raffinement à l’extraordinaire, il incarne l’esprit et l’élégance de l’illusionniste qui fit rayonner le génie français en Europe. Les Soirées fantastiques de Jean-Eugène Robert-Houdin se jouèrent à guichets fermés de 1845 à 1852, dans un salon rouge et or du Palais-Royal, à Paris. Ce théâtre magique devint rapidement le plus célèbre d’Europe, attirant toutes les personnalités illustres et brillantes, artistes et entrepreneurs. Plus de 150 ans après la disparition du maître, Laurent Beretta s’inspire des codes et du répertoire de l’époque, pour partager à nouveau cette expérience intime, intense et magique !



Plus qu’un spectacle, c’est une invitation à la perfection et la pureté du geste, à la beauté et la précision des créations horlogères et automates inspirées par Robert-Houdin. Contemporain des premiers grands créateurs de maisons de luxe (horlogerie, joaillerie, parfumerie, maroquinerie), Robert-Houdin s’inscrit dans cette tradition de l’excellence du savoir-faire à la française. Une « Soirée fantastique » propose un voyage au temps suspendu, au cœur de l’émotion magique. Laurent Beretta incarne de façon éclatante cet héritage culturel et historique transmis par les bouleversements du XIXe siècle.

Un contexte historique foisonnant

Nous sommes le jeudi 15 janvier 1852, au 164 Galerie de Valois, au Palais-Royal à Paris. Robert-Houdin s’apprête à clôturer sa carrière parisienne, avant de transmettre sa baguette à son successeur Hamilton. La capitale est en effervescence. Après le Coup d’Etat du 2 décembre 1851, le président Louis-Napoléon Bonaparte vient de faire adopter la constitution du 14 janvier 1852, qui met fin à la IIe République et instaure une monarchie déguisée… 

Bientôt, le 2 décembre 1852, il sera couronné Empereur des Français, à l’âge de 44 ans. Le Second Empire sera l’ère des grandes avancées technologiques, du développement de l’industrie et de l’agriculture, des Expositions universelles (Paris en 1855 et 1867), de la transformation de Paris, du percement du canal de Suez (1859), de l’essor de la photographie, du chemin de fer et des grands magasins, de la création littéraire (Gustave Flaubert, Georges Sand, les frères Goncourt, Prosper Mérimée), de l’Opéra Garnier, mais aussi de bals grandioses aux Tuileries, à Saint-Cloud et à Compiègne. En crinolines et fracs, on y danse jusqu’à l’aube sur les valses et les polkas d’Émile Waldteufel. 

L’époque est aux fastes et à l’illusion.

Laurent Beretta avec chapeau forme et montre du 19 e siècle
Horloge de Robert Houdin Paris

Une ultime soirée inoubliable

Jules Verne, Gustave Eiffel, le parfumeur Pierre Guerlain, l’horloger Louis-François Cartier et d’autres personnalités qui feront bientôt courir le Tout-Paris, se pressent au Palais-Royal pour applaudir la dernière représentation des « Soirées Fantastiques », un spectacle de magie unique au monde, interprété par le plus talentueux et le plus créatif des illusionnistes, Jean-Eugène Robert-Houdin. Horloger, créateur d’automates, inventeur et pionnier de l’électricité, il s’est affirmé en moins d’une dizaine d’années comme le maître incontesté de l’illusion. Sa popularité a dépassé les frontières.

Pour son gala d’adieu, Robert-Houdin veut offrir un cadeau qu’ils n’oublieront jamais : un effet d’illusion créé pour être joué une seule et unique fois

Le clou d’un spectacle au firmament où se mêlent la dextérité magique, des numéros d’automates stupéfiants, des effets spéciaux électriques, des apparitions et disparitions impossibles, dans un théâtre conçu comme un véritable « écrin enchanteur ». Et l’on se plaît à rêver que « ces miracles » aient pu influencer les plus grands ambassadeurs de notre culture française…  

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